lundi 11 février 2008

De la lourdeur

Écriture de soirée :

À la lourdeur, à l'immense lourdeur qui habite les esprits qui réfléchissent plus qu'ils pensent, à la pesante lourdeur qui ralentit la vie, à cette lourdeur néfaste parce qu'inutile, je m'attaquerai, je diveserai en tranches, en cubes, en poussières. En une infinité de particulières légères, sans poids, volantes et gratuites, universelles. Je ramenerai le lourd au dieu d'Einstein, cette spiritualité du rassemblement par le commun.

De la lourdeur, de la masse qui encombre et ennuie, de cette grossissante grosseur grossière, je créerai le léger, le facile, l'étincelle et la joie de l'intérêt. Je m'attaque au gros emmerdeur, au générateur de perte de temps et de tabout, à l'ennemi au nom de Lourd.

Je condamne à sa fin la paperasse et la bureaucratie, et j'anéantis les pensées qui n'aboutissent jamais. La lourdeur est mon ennemi, je vous le dit, et elle ne fera pas le poids devant mon envol.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Arrachées précipitamment à leur lente évolution, les pensées qui aboutissent sont des pensées incomplètes.