jeudi 29 novembre 2007

Dans le sang

Il est de ces choses qu'on a dans le sang, qui coulent dans nos veines et nous définissent. Moi j'ai de la combativité. J'en ai toujours eu. J'en ai encore.

J'adore les textes de Nietzsche qui traitent des guerriers, je suis un passionné des oeuvres littéraires et cinématographiques où l'on sent que la vie d'aucun personnage n'est assuré. Sur mon lecteur mp3 j'ai une compilation de chansons qui dégagent une impression de guerre.

J'ai une passion pour les jeux de stratégie et, quand j'y joue, je prends un plaisir à me retrouver dans des situations merdiques desquelles il semble possible de se démerder. J'adore les challenges, j'ai imaginé des répliques potentielles à répondre à Monsieur Ratard pendant des semaines, et je cherche constemment à me dépasser.

Je pense que j'aurais été bon à la guerre. Je suis un tacticien passionné et j'ai un esprit de survie à tout casser. Le moment dans ma vie où mon orgueil a été le plus fort, c'est quand j'étais à quelques jours de mourrir. Je ne me voudrais pas comme ennemi.

J'ai aussi de la chimio dans le sang.

La vie est fragile, unique et irremplaçable. C'est ce qui la rend aussi passionnante.

lundi 26 novembre 2007

Geekeries

J'ai réussi à comprendre le gros du fonctionnement du nouveau script de mise en page de blogger, et revoici les couleurs de sombres mots.

Une petite fierté que j'ai à moi, et que je n'ai jamais partagé à personne, c'est que les couleurs de ce design sont toutes de la palettes des couleurs html standard. Ce qui signifie qu'elles s'affichent bien même si votre ordinateur configuré pour n'afficher que 256 couleurs. Yé!

Pour la majorité des gens : ne vous en faîtes pas, je ne prendrai pas l'habitude d'écrire des textes techniques ici.

dimanche 25 novembre 2007

Femme

Il fut une époque, nommée par les historiens "l'ère de Sombres Mots", où j'écrivais beaucoup sur la question de l'Homme, en tant que l'Homme masculin, avec un H majuscule, ou le garçon adulte. Interrogé par une portuguèse au sourire facile en ma présence, j'ai dû surmonter le défi de définir, donc, ce qu'est une Femme, avec un f Majuscule, en tant que fille adulte.

Bien que je sois un Homme et que je ne puisse donc pas ressentir ce que c'est que de devenir Femme, et que je risque de choquer certaines féministes, non pas par ma définition mais par ma simple prise de position, je vais quand même établir ici ma vision sur le sujet.

Tout d'abord, je dois le dire pour être rigoureux, une substance doit être biologiquement un être humain femelle post-pubert pour être admissible à la condition de Femme. Bon, ceci étant dit (ou écrit plutôt), passons maintenant aux choses sérieuses.

La Femme a le sens de l'humour. Ce sens de l'humour est au moins passif, il ne doit pas nécessairement être actif. C'est à dire que des situations doivent provoquer le rire chez la Femme.

La Femme est sage. Elle ne manipule pas son prochain pour son seul gain personnel, elle n'est pas atteinte de folies meurtrières et ne cherche pas à provoquer des conflits.

La Femme vit de passions, spontanées et ressenties. Ses passions ne sont pas amours ou morales, elles sont débordemment d'affection intime. Ici je ne parle pas que de relation Femme à homme, mais bien de relations Femme à existant, c'est à dire que la Femme peut avoir une passion folle et inexplicable pour les champignons, sous les formes qui lui plairont. Dans le cas des relations Femme à individu, la même ferveur doit s'appliquer à l'individu qu'à l'existant générique. Mais...

La Femme n'idolâtre pas. La Femme n'est pas une groupie, un admiratrice avec une pression sanguine démesurée ou la victime d'une obscure secte. La Femme connaît sa valeur, et se sait en tant qu'être humain au moins l'égale légitime de quiconque.

La Femme sait faire preuve de respect, avec un petit r. Elle ne bitche pas, elle ne fait pas de salissage, et elle conserve ainsi sa dignité.

La Femme s'affirme. Elle n'a pas le sacro-saint devoir de défendre son point de vu jusqu'à la mort ou l'humiliation, comme l'Homme, mais elle s'affirme. Elle comprend qu'il est souvent futile de trop débattre.

La Femme est honnête.

Sans être simple, la Femme ne verse pas dans la sur-complication. Bien qu'elle soit complexe, la Femme sait, dans un contexte social, se vulgariser.

La Femme a espoir. Aux moments où même les plus grands esprits accessibles ont l'indiscutable preuve rationnelle que l'espoir n'a plus raison d'être, il reste encore une chandelle allumée au coeur de la Femme.

La Femme n'offre pas son corp trop facilement. Elle sait le rendre précieux et désirable, et ne se contente pas pour créer la rareté d'y fixer un prix. La Femme n'est pas une pute.

À cause de sa sagesse, et d'un cycle biochimique d'environ 28 jours, la Femme peut sous certaines circonstances adopter des attitudes non-Femme selon le texte ci-haut. La Femme reconnaît ces circonstances.

jeudi 22 novembre 2007

Coup de coeur

J'ai adoré la lecture ce billet de mon ami Dany, qui sont des extraits de son roman qu'il finira, j'espère. C'est complètement fou.

mardi 20 novembre 2007

½

Trouvez vous un pièce de monaie. On va jouer à un jeu. Ne continuez pas de lire tant que vous n'avez pas votre pièce de monaie.

Faîtes un partie de pile ou face. 50% des québécois se feront diagnostiquer un cancer dans leur vie.

Si vous avez vu la face de la reine, faîtes un autre pile ou face. Au québec, 50% des diagnostiques de cancer résultent en un décès. J'espère que c'était pas la reine encore.

dimanche 18 novembre 2007

Mes sourcils

Ça m'a fait un choc, hier, en me regardant le reflet de la face dans le mirroir. J'ai pu de sourcils.

C'est parce qu'avant j'avais des sourcils, et avec le temps et la chimie dans mes veines et le vent qui souffle, ils sont partis. Heureusement, j'ai des lunettes, noires, qui fournissent le contraste de base nécessaire dans mon visage. Mais quand même, sans lunettes, ou avec lunettes et attention de l'observateur, j'ai l'air d'un gars en chimiothérapie.

Ça m'a fait un choc, hier, en me regardant le reflet de la face dans la mirroir. J'ai l'air d'un gars en chimiothérapie.

samedi 17 novembre 2007

Dix jours d'absence

parce que j'étais à l'hôpital.

mercredi 7 novembre 2007

Blanc sur noir

J'aime le feeling de lecture d'un blogue blanc sur noir. Ça fait plus intime. Ça donne une impression de confidence. Ça nous rapproche, je crois.

Le blanc sur noir fait sérieux, sans faire professionnel. Il fait masculin aussi. Sobre. Classique. Si le classicisme existe vraiment en design web.

Le blanc sur noir invoque l'attitude et le ton avec lesquel je vous lirais un de mes textes, avec lesquel je vous raconterais mes pensées les plus méconnues. Le blanc sur le noir, ce sont les paroles de vérités qui viennent avec la Stout, c'est la petite clarceur qui reste, ce sont mes mots aux milieux de la nuit.

Ce carnet ne sera pas :

- une biographie
- intemporel
- une histoire cohérente
- parfait
- régit par des standards
- déprimant

La vie d'après

Ce blogue commence après une aventure épique, après un voyage en France qui s'est mal terminé, après avoir échappé deux fois à la mort, après que mon docteur m'ait annoncé que ma tumeur était détruite à 90% et que je pouvais dormir tranquille.

Ce blogue commence au lendemain d'une histoire qui finit bien, au moment où le héro victorieux rentre chez lui. Je ne sais pas ce qui se passera après, parce que cet après commence ici, en tout cas pour moi.